Le Prophète SEYDINA MOUHAMED (sallâ l-Lahû ‘aleyhi
wa sallam) disait : « La personne la plus heureuse et qui aura mon
intercession (soutien) au Jour de la Résurrection sera celui qui dit ‘‘Il n'y a
pas d'autre divinité qu'ALLAH’’ sincèrement et avec le cœur » [Rapporté par
al-Bukhari].
Le zikr, une obligation
La mention du Nom D'ALLAH constitue le début de
la Sainteté, et son abandon est le plus haut degré de l'Egarement. Elle peut
être faite en tout état, mais pas dans un endroit qui n’est pas impures.
Entre les Saints Chefs Spirituels certains
préfèrent la voix basse pour se mettre à l'abri du" Riya" et la concentration
dans la méditation. D'autres préfèrent la voix haute pour en transmettre l'écho
à celui qui serait tente de l'imiter, car au cas où quelqu'un l'imiterait, il réalisera
du coup, deux récompenses par le fait d'avoir entrainé autrui à faire du Bien.
ALLAH lui-même a dit de l’invoquer et qu’il répondra
à notre appel. Je vous ramène donc pour cela, à la sourate Tahà (sourate 20) au
verset 60 où il est plus explicite en ces termes : et votre seigneur dit : «
Appelez-moi et je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil se refusent de
m’adorer, iront bientôt dans l’enfer humilié ».
Et il est écrit dans le Coran qu’« en vérité la salat préserve de la turpitude et du blâmable, mais le zikr est certes ce qu’il y a le plus grand » (page 29 verset 45). Serigne Touba enrichit cet écrit par son ‘Xassaïd’ le Massalikul Djinan que : « la pratique habituelle de l’invocation de Dieu est la meilleure action que l’aspirant puisse accomplir ». Le Baye Fall qui détient cette connaissance et qui l’invoque à tout moment mène une vie austère qui le rapproche de son Seigneur.
Et il est écrit dans le Coran qu’« en vérité la salat préserve de la turpitude et du blâmable, mais le zikr est certes ce qu’il y a le plus grand » (page 29 verset 45). Serigne Touba enrichit cet écrit par son ‘Xassaïd’ le Massalikul Djinan que : « la pratique habituelle de l’invocation de Dieu est la meilleure action que l’aspirant puisse accomplir ». Le Baye Fall qui détient cette connaissance et qui l’invoque à tout moment mène une vie austère qui le rapproche de son Seigneur.
Du zikr au Saam Fall
Selon Baye Malick Konaré, le Zikroulah a été
prononcé premièrement à Touba par Serigne Touba et Cheikh Ibra, mais celui-ci
était différent de celui prononcé aujourd’hui.
S. Cheikh Fall Baayou Goor a rénové le Zikroulah,
appelé aujourd’hui « Saam Fall » ou « degg dathie ». Mais le nom « Saam
Fall », selon S. Ndiaga Diop Baye Fall provient du nom du dit village
« Saam Fall », car lors des cérémonies religieuses (Gamou, Magal),
c’était les dongos issus de ce village qui faisaient le zikr, raison pour
laquelle les gens disaient le zikroulah des dongos venant de « Saam Fall ».
Les célébres invocateurs étaient, Baye Matar Ndiaye,
Sidy Karim Touré, Baye Serigne Fall, Baye Dieng et Baye Djiby Diouf. Ils se
tenaient debout lorsqu’ils faisaient des séances de zikr, mais comme Sidy Karim
Touré, fidèle talibé de S. Modou Moustapha Fall était une personne à mobilité
réduite et ne pouvant rester longtemps sur place a commencé à se déplacer en
faisant le tour suivant le rythme du son, et c’est ainsi que les autres l’ont
suivi.
Mais nul n’est censé ignorer que S. Cheikh Fall
Baayou Goor est le détenteur du Saam Fall, par la volonté de DIEU, c’est grâce
à lui qu’aujourd’hui le nom d’ALLAH est prononcé dans tous les quatre coins du
monde. Et il disait : « leppeu
lou way di wout mou gui ci sikar si »
Mais l’histoire retiendra que le célèbre leader
vocal du Zikroulah restera toujours Baye Djiby Diouf (paix à son âme), accompagné par Modou Diop, Bolé Fall, Cheikh Sène, Badara Thiombane, Saliou Beye, Abdoulaye Fall.